Il y a une décennie, le 06 avril 2000, Bourguiba est mort à l’âge de 97 ans. Son ombre plane toujours sur la Tunisie moderne. Père de la nation et chantre de l’indépendance, celui qu’on appelait "le combattant suprême" a laissé des marques indélébiles sur un pays, qui n’aurait pas été ce qu’il est aujourd’hui, sans la vision bourguibienne.
"si ce n’était pas lui, la femme serait encore victime de soumission à un mari polygame, et de répudiation" ; "si ce n’était pas lui, l’analphabétisme se serait incrusté, avec une plus grande ampleur, parmi les couches de la société ,que serait la Tunisie sans le Code du Statut Personnel ? Imaginez le nombre de Tunisiens et leur situation matérielle, s’il n’y avait pas de Planning familial ! Que serions-nous devenus si l’Education n’était pas gratuite et obligatoire ? Le Tunisien vivrait-il aussi longtemps si le système de Santé n’était pas gratuit et accessible à tous ?
Toujours est-il, force est de reconnaître que toutes ces mesures avant-gardistes ont eu l’avantage de faire de la Tunisie un pays en avance par rapport à son temps et par rapport à son entourage.
Après lui,le président Zine El Abidine Ben Ali a poursuivi le chemin, sans remettre en question absolument aucun de ces acquis. Il a consolidé et ajouté, reconnaissant toujours l’apport de son prédécesseur .
Vous aimerez peut-être: Actualité
0
commentaires
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)