Alors que des noms comme Balti et Mascott, se contentant de quelques passages sporadiques sur nos supports audio-visuels, n’ont jamais hué ce statu quo réducteur, d’autres croupissent dans le dédain et l’ignorance délibérée des médias à leur corps défendant.
Continue-t-on à faire deux poids, deux mesures dans ces espaces immuablement consacrés aux sérénades à deux balles signées Thamer Hosni et consorts ?
Une chose est sûre au moins, les rappeurs ne font pas dans la dentelle, ne mâchent pas leurs mots et ne caressent personne dans le sens du poil. Dès lors, Censure, corruption, chômage et injustice sociale sont systématiquement traqués dans leur ligne de mire, mais est-ce là une raison valable pour que Rap et médias se regardent en chiens de faïence ?
Décidemment, le Rap tunisien coule à pic dans une vague de mauvais sort difficile à conjurer avec une pincée de gri-gri, d’amulettes ou d’autres gadgets superstitieusement miraculeux. Mais plus sérieusement, si tout est pour le mieux en Tunisie, aurons-nous à le décrire aussi bien qu’il le fait notre si cher journal de 20h ? Et partant de ce postulat, faut-il que le Rap s’aligne sur ce discours pour que les médias en parlent? Ne nous a-t-on pas dit dans ce même journal que l’opinion contraire était toujours la bienvenue ? Le doute est permis…
En effet, le passage du Rap aux médias n’est pas le seul talon d’Achille dont il souffre. Et au moment de l’écriture de ces lignes, le forum Rap-Tunisien.com est suspendu, sa page Facebook est de facto inaccessible et son téméraire administrateur répondant à Hamzofski se voit poursuivi en justice à son grand dam par la cheville ouvrière même du domaine, à savoir Balti. Nos aïeux n’ont-ils pas concédé qu’à chaque jour suffit sa peine? « Pas si sûr » dans le Rap qui se meut à coups de convulsions, entre cavalcades et tribulations en quête d’un nid douillet.
Mohamed Jebri
Continue-t-on à faire deux poids, deux mesures dans ces espaces immuablement consacrés aux sérénades à deux balles signées Thamer Hosni et consorts ?
Une chose est sûre au moins, les rappeurs ne font pas dans la dentelle, ne mâchent pas leurs mots et ne caressent personne dans le sens du poil. Dès lors, Censure, corruption, chômage et injustice sociale sont systématiquement traqués dans leur ligne de mire, mais est-ce là une raison valable pour que Rap et médias se regardent en chiens de faïence ?
Décidemment, le Rap tunisien coule à pic dans une vague de mauvais sort difficile à conjurer avec une pincée de gri-gri, d’amulettes ou d’autres gadgets superstitieusement miraculeux. Mais plus sérieusement, si tout est pour le mieux en Tunisie, aurons-nous à le décrire aussi bien qu’il le fait notre si cher journal de 20h ? Et partant de ce postulat, faut-il que le Rap s’aligne sur ce discours pour que les médias en parlent? Ne nous a-t-on pas dit dans ce même journal que l’opinion contraire était toujours la bienvenue ? Le doute est permis…
En effet, le passage du Rap aux médias n’est pas le seul talon d’Achille dont il souffre. Et au moment de l’écriture de ces lignes, le forum Rap-Tunisien.com est suspendu, sa page Facebook est de facto inaccessible et son téméraire administrateur répondant à Hamzofski se voit poursuivi en justice à son grand dam par la cheville ouvrière même du domaine, à savoir Balti. Nos aïeux n’ont-ils pas concédé qu’à chaque jour suffit sa peine? « Pas si sûr » dans le Rap qui se meut à coups de convulsions, entre cavalcades et tribulations en quête d’un nid douillet.
Mohamed Jebri
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